Alexandre Cardinali, rôle principal
Originaire
du sud de la France, Alexandre Cardinali tourne ses premiers
courts-métrages à l'âge de 19 ans, alors qu'il suit des études
supérieures de cinéma et de théâtre. Après avoir réalisé des
vidéoclips et les commandes internes d'agences de publicité, il est
fréquemment appelé comme responsable des armes à feu sur les
tournages, et passe désormais davantage devant la caméra.
Qu'est ce qui pousse un jeune réalisateur comme vous à se lancer comme acteur dans un projet comme Renaissance ?
Le désir de jouer la comédie en premier lieu. Ensuite, l’histoire de cet homme qui voit sa relation au temps complètement modifiée, même abolie à certains moments, a été l’élément déclencheur. Le fait aussi que ce film tourne autour des grandes étapes de la vie : la naissance, l’enfance, la jeunesse, la vieillesse et la mort, m’avait plu dès la lecture du scénario. Être dirigé, quand on est réalisateur, cela permet de comprendre davantage comment fonctionne un comédien. Et puis c’est toujours instructif de voir comment travaille un "collègue", comment il va placer sa caméra et interpréter ses images.
A t-il été compliqué d'interpréter ce personnage, à la fois vulnérable et violent ?
Quand j’interprète un personnage je fais confiance au metteur en scène, j’essaye de devenir quelqu’un d’autre, en plongeant totalement dans le rôle. Je fonce, je fais ce qu’on me dit de faire, et le problème est réglé. |
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Et puis l’univers où évolue ce personnage, de grandes usines désaffectées, est assez proche du mien, je l’ai également exploré dans mon dernier court-métrage (Stealth Titanium - 2004).
Quel genre de concessions faut-il faire lorsqu'on participe au tournage d'un film sauvage ?
Quand on est passionné, les concessions n’existent pas vraiment. Je tourne des films avec peu de moyens depuis maintenant 6 ans, je sais donc comment ça se passe. Le cinéma est une activité très difficile, mais ça motive, ça oblige à avoir des idées, on n'a aucune pression mis à part celle qu’on se met nous-même.
Vous souvenez-vous d'un moment fort du tournage qui vous a marqué ?
Le tournage dans son intégralité a été un moment fort, plus particulièrement la séquence avec l’enfant. C’est un acte qui est assez difficile à jouer quand les parents sont à côté ! Au niveau émotionnel, la scène du mariage m’a pas mal secoué également, mais pour d’autres raisons…
Propos recueillis par
Léa Fourvoirie
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