Fat come back
Laurent Boutonnat est aux commandes du nouvel album de Mylène Farmer, Monkey me, sorti le 3 décembre. Il en a composé toutes les musiques, ditigé les arrangements, et écrit les paroles d'une chanson "Nuit d'Hiver", reprises de "Chloé" (1986).
Il a signé le clip du premier single, "A l'ombre".
Laurent Boutonnat dévoile sa vie privée
C'est le site russe qui a sorti le premier l'info. Laurent Boutonnat qu'on pensait secret et très soucieux du respect de sa vie privée pose avec sa compagne actuelle, Ilona Orel, dans leur maison pour la version russe du magazine britannique Tatler () pour son numéro de juillet 2012. L'article laisse nombre d'indications sur la demeure où le couple vit. Il s'agit d'un manoir de style rustique construit au XVIeme siècle que Laurent Boutonnat a acquis en 2000 à Pronleroy, à 70 km de Paris, dans l'Oise. Laurent Boutonnat habitait auparavant sur la commune d'Elincourt-Sainte-Marguerite, à 20 km plus à l'est. L'article raconte qu'il en est parti à cause des admirateurs qui battaient le pavé devant chez lui.
Sa décision de révéler sa vie privée à la presse est d'autant plus surprenante.
Plusieurs sites ont traduit et compilé les différentes informations contenues dans les six pages de l'article :
- dans l'une des chambres du château, se trouve un cheval de bois présent dans une chambre d'orphelin dans le film Giorgino (il est visible sur la page photo n°3 en haut à droite)
- Laurent Boutonnat garde des éléments des décors de ses films dans le grenier du château
- le parc du château abrite lièvres et cerfs
- Dans le château, une salle de cinéma avec écran géant et un studio de musique ont été aménagées.
Puisque Laurent Boutonnat a lui-même décidé de révéler là où il vit, nous aurons donc, pour la première fois, moins de réticence à aller un peu plus loin dans l'enquête...
Le manoir que l'on voit dans l'article est bien le château principal de Pronleroy (400 habitants), au 9 Rue du Général Mangin. La bâtiment principal bâti au lieu dit des "Dix-huit mines" date en effet du XVIeme siècle, mais il contient des éléments de l'ancienne demeure du XIIIeme siècle. Les ailes latérales ont été ajoutées par la suite.Le tout est classé aux "Immeubles des Monuments Historiques" depuis 1949. Il contient un château à trois ailes et plusieurs dépendances classées, comme l'avenue centrale, les bâtiments des communs et le pigeonnier.
Il est facilement situable par photo satellite, au coeur d'un grand parc boisé.
Si on ne voit pas bien les limites du bois attenant à la propriété, les relevés cadastraux de la commune de Pronleroy dévoilent l'étendue exacte du domaine. Il est composé de plusieurs parcelles : Les communs et le pigeonnier sont à gauche du château et sont disposés en carré, tandis qu'une parcelle abrite un vieux château d'eau qui alimentait le village.
Comment être sûr qu'il s'agisse bien de ce château, et que l'article russe ne veuille pas nous induire en erreur sur demande d'un Laurent Boutonnat soucieux de sa tranquillité ?
En comparant la photo de la première page de l'article aux clichés d'époque du château (par Philippe Bonnet-Laborderie), on remarque que l'aile droite du bâtiment a exactement le même style (rustique, en pierres de tailles et coins fortifiés) la même toiture (avec les lucarnes de toit arrondies et aux toitures triangulaires), le même nombre de fenêtres (même nombre de séparation par les petits-bois), et surtout le détail qui ne peut tromper : le vestige de colonne caractéristique qui fait l'angle du bâtiment. On devine de surcroît le toit du bâtiment principal (plus haut) poindre derrière l'aile photographiée.
On peut d'ailleurs voir plusieurs autres photos d'époque surle site de la ville de Pronleroy.
A la vérité, la situation précise de la demeure du cinéaste n'est pas un scoop. Un article du quotidien "le Courrier Picard" daté du 23 décembre 2011 révélait déjà noir sur blanc l'identité du propriétaire de cette éblouissante demeure :
"A Pronleroy, le château caché de Laurent Boutonnat
Le château de Pronleroy est mal connu. Les recherches menées par la commune à l'occasion d'une célébration ne sont pas allées bien loin, en dépit de ses efforts, et la Société historique de Saint-Just-en-Chaussée (dans l'Oise) n'en sait pas davantage sur le sujet qui relève de ses compétences. Si sa documentation est rare, l'édifice n'offre lui-même aucun indice au passant, dissimulé qu'il est derrière la végétation persistante.
Son propriétaire est en revanche fort connu. Il est l'auteur de "Jacquou le Croquant", le film adapté de l'histoire d'Eugène Le Roy sorti au mois de janvier 2007, dont il a écrit également la musique. Laurent Boutonnat a plusieurs cordes à son arc. Réalisateur de cinéma, il compose surtout pour la chanson depuis sa rencontre avec Mylène Farmer en 1984.
Pour le château, il faut donc se fier pour le moment aux photographies prises il y a quelques années par Philippe Bonnet-Laborderie, regretté historien du Beauvaisis. C'est un beau bâtiment de pierre de la fin du XVIIe siècle, dont la façade arrière est plus pure, plus majestueuse que la façade principale, quelque peu alourdie par les ailes en retour édifiées par la suite. Une belle grille flanquée de deux pavillons d'entrée, un pigeonnier, des communs, dont l'un d'eux remonte au XVIe siècle, complètent cet ensemble secret.""le Courrier Picard", 23 décembre 2011.
Trois semaines seulement après sa parution, un site communautaire consacré à Mylène Farmer,, relayait déjà l'information sur son forum en faisant état de l'article. L'adresse ne s'était toutefois pas davantage ébruitée sur le web, et tout le monde respecta la tranquilité du propriétaire. Depuis, l'article initial a été effacé des archives web du journal.
Il reste aujourd'hui ce reportage voulu par Laurent Boutonnat exposant sa compagne, l'intérieur et l'extérieur de sa demeure, en la localisant assez précisément (il n'y a qu'un seule château à Pronleroy). Courageux.
Dr. Jodel, 25 juillet 2012
La Ballade à visionner
C'est le 25 juillet que le compte YouTube de InnaNet7 a publié une capture vidéo (de très mauvaise qualité mais tout de même) du film Ballade de la Féconductrice (1980) dans son intégralité, prise sur une visionneuse 16 mm. D'une durée de 1h11, Elle marque la première diffusion publique du film depuis sa sortie en salle il y a plus de 30 ans. A présent, étant donnée la rapidité de la diffusion via internet et la qualité catastrophique de la captation, Laurent Boutonnat n'aurait qu'un seule bonne décision à prendre : rendre le film publique dans une qualité convenable
...ou mettre en demeure YouTube de retirer le lien.
A regarder, le scoop boutonnien de l'année : http://youtu.be/2pTMjfj8kQw
Depuis le 3 juin 2011, le site Innanet pubie en ligne un enregistrement des 22 titres de la Bande Originale du film La Ballade de la Féconductrice.
Le prochain projet pour Laurent Boutonnat ?
Laurent Boutonnat a acquis les droits d'adaptation du roman de Marc Kurzem "La Mascotte", l'histoire d'un enfant de sept ans devenu la mascotte des nazis. Le fait qu'il soit en plein travail d'adaptation et de recherche de financement pour ce quatrième long-métrage expliquerait que pour la première fois depuis 16 ans, Laurent Boutonnat se soit pas le compositeur d'un single de Mylène Farmer Oui mais non sorti le 29 septembre 2010 (composé est arrangé par RedOne), ni d'aucune musique del'album à venir.
L'Autopsie en russe
Belle initiative d'étudiants russes (par Victoria Humetskaya (création), Elena Saunina, Victoria Humetskaya, Nikita Belyaev, Polina Vershinina, Theowl (traduction), et Rada Butuk (design) ) qui se sont attelés à la traduction de l'Autopsie de Laurent Boutonnat (Лоран Бутонна).
On connaissait déjà quelques adresses d'articles traduits en alphabet cyrillique, dont l'intégralité de la biographie du cinéaste , mais là, ce sont des dizaines d'articles (45 pour l'instant) scrupuleusement réécrits en russe, et librement disponibles à l'adresse suivante :
On attend la suite avec impatience !