Le Radeau de la Méduse

Procédé cinématographique frôlé dans Giorgino, exploité ouvertement ici, le tableau vivant donne son lyrisme au clip.

    Théodore Géricault est un peintre romantique français (1791-1824). Le Radeau de la Méduse est son tableau le plus connu, c'est d'ailleurs une reproduction en gravure de cette toile qui orne depuis seulement une soixantaine d'années sa tombe dépouillée du cimetière parisien du père Lachaise. Ce tableau, dont Laurent Boutonnat s'est inspiré pour illustrer Les Mots a été peint en 1819. Très orné, peut-être même surchargé, le tableau offre toutes les combinaisons possibles de désœuvrement, de panique et de courage d'un groupe de survivants d'un naufrage.

tableau original (91 635 octets)

 

< Le Radeau de la Méduse - Géricault - 1819.

 

RESSEMBLANCES

<La main en l'air, l'appel à l'aide.

 

 

 

 

<Images de l'eau qui envahi le radeau

 

 

< Le corps étendu sur le bord du radeau, prêt à tomber à l'eau.

 

 

< Désespoir amer d'un destin voué à la noyade.

 

 

 

< La main en l'air, pour venir en aide à l'Autre.

 

 

 

< Images du corps noir avec la tête baissée.

 

 

 

< Jambes nues et étendues sur le radeau, sensualité de la solitude à l'état pur.

 

 

 

< Les eaux troubles et agitées, très ressemblantes.

 

 

 

< Le ciel ombrageux, orageux, prêt à lâcher les foudres.

 

 

<L'aide est proche, les main tentent de se lier, images de la Création d'Adam, de Michel Ange.

 

 

 

<Visages perdus implorant le ciel

 

 

 

< Les deux bras levés du tableau de Géricault appartiennent au même homme chez Boutonnat, métaphore plastique de la fusion.

 

 

 

 

< La main se baisse, le visage aussi, le combat est perdu, on abandonne...

 

 

Dr.Jodel.

 

 

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